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lundi 31 janvier 2011

Pas le temps!

Non, je n'ai pas déjà laissé tomber mon blog!
C'est juste une question de mieux gérer mon temps.
Je reviens avec une évolution et la célébration du 47eme mois.
À plus!

mercredi 19 janvier 2011

C'était en 2006-

La plupart des filles ont tenu un journal dans leur adolescence et je n'ai pas échappé à la règle. J'écrivais tout ce qui se passait dans mes journées. Je n'avais pas de secret particulier mais j'aimais tenir mon journal confidentiel, il avait même un petit cadenas pour le rendre encore plus mystérieux.
Ensuite sont arrivés mari, enfants et responsabilités et mon carnet de jeune fille a tranquilement perdu son intêret.
Des années plus tard, j'ai commencé à m'envoyer des courriels. À chaque fois que j'étais heureuse d'un événement ou malheureuse pour un autre, j'écrivais, ça me faisait du bien.
Aujourd'hui je tiens un blog. Pour les besoins de la cause, j'ai essayé de remonter le plus loin dans mes souvenirs pour voir depuis quand et comment je suis devenue endettée. Je pense que c'était en 2006 que ma descente a commencé. J'ai fouillé dans mes courriels, essentiellement ceux que je m'envoyais pour retrouver un message qui parlait d'argent et je savais qu'à l'époque ça allait encore bien. Je l'ai donc retrouvé et je voulais le partager avec vous.
Voici donc comment je voyais la finance en 2006:

16 Novembre 2006

Une formidable découverte,

J’ai découvert que je pouvais dépenser de l’argent sans culpabiliser, sans risquer de ne pas payer mon compte hydro et sans risquer de me retrouver dans la dèche. Je dépense et je suis à l’abri des imprévus, je dépense et j’ai un compte d’épargne qui s’arrondit de plus en plus. N’est-ce pas là une magnifique découverte? Une découverte digne du stimulateur cardiaque de John Hopps.
La recette est simple. Une fois qu’on a déterminé le montant qu’on peut épargner, l’équation est assez enfantine. Pour les bras cassés de la finance comme moi, recettes (qu’on nommera « bonheur partiel ») moins dépenses et paiements de dettes qui porteront ici le nom de « réalité absolue » = somme disponible pour épargne et folies. Cette somme, j’ai envie de la baptiser « énigmatique »
Jusqu’alors j’étais persuadée qu’en maîtrisant cette théorie, on était déjà à l’abri du besoin. Or, non ! Pas du tout. Ce qu’il est important de savoir aussi c’est qu,il faut déterminer à quel moment on paye les factures, à quel autre on épargne et à quel jubilatoire moment on va dépenser.
Au moment où je vous parle, je suis entrain de réaliser que cette démarche ne peut s’appliquer qu’à moi. Je ne sais pas…Faites comme moi.

Nous sommes un couple avec deux enfants. En partant, grand nombre d’entre vous se reconnaîtront en moi. Tant mieux, parce que j’ai envie que vous essayiez cette forme d’épargne.
Notre salut est que nos salaires sont décalés, c’est-à-dire que chaque semaine que Dieu fait nous apporte une paix, euh…Une paie, dis-je. Une semaine, la mienne et l’autre, celle de mon charmant époux. Qui plus est, si je considère le fait que sa paie est supérieure ou égale au double de la mienne. Bon.

Le bonheur partiel est, généralement, pour ne pas dire toujours, indépendant de votre volonté. Ce n’est pas vous qui le décidez, je ne vais pas vous faire un dessin. Vous avez un droit de regard sur ce bonheur si vous travaillez comme des fous où alors si vous trouvez un second emploi. Mais ça, ça risque de porter atteinte à notre raisonnement car mes talents comptables sont si nuls qu’une équation à deux inconnues serait au-delà de toute espérance. Pour la petite histoire, je ne sais pas encore faire la division, d’ailleurs je ne saurai jamais et en plus ça ne sert à rien de savoir la faire. Grâce à Wilhelm Schickard, c’est totalement inutile. Merci Wilhelm ! J’espère que mon père ne verra jamais cet article, la moitié de son héritage est passée dans mes cours de mathématiques.

La réalité absolue, elle, c’est la plus difficile de décrire de façon impartiale. Parce que si vous n’avez pas toujours la possibilité de décider des montants comme le loyer, la nourriture le chauffage ni de la fréquence de vos maux de dents, vous pouvez, en amont, prévoir la teneur de vos dettes. Sinon, c’est que vous avez merdé quelque part. Excusez ce manque de délicatesse de ma part, mais c’est le seul mot qui m’a paru le plus juste.

L’énigmatique. Elle est comme ça, parce qu’on ne sait jamais à quoi elle va ressembler à chaque fois. Elle n’a jamais été la même depuis que je l’ai découverte. C’est vous dire! Son caméléonisme est relatif au bonheur partiel et à la réalité absolue. Elle ne vit que par eux. L’énigmatique, de par son caractère ingrat, suscite en moi un drôle de sentiment. Mitigé. Je l’aime. Passionnément ou pas du tout. Je ne sais pas toujours.

Après ce petit lexique, l’explication. La chronologie.
Vous vivez le bonheur partiel tous les jeudis. C’est un bonheur parce que le jeudi matin, on vérifie, fébrilement notre compte via Internet. On est heureux de constater que notre employeur n’a pas oublié de faire un dépôt. En fait, c’est la comptable qui n’a pas oublié parce que votre employeur s’en fiche comme de l’an quarante.
Et le bonheur s’arrête là. D’où son attribut de mi-temps. On tombe dans la réalité absolue.

La réalité absolue se vit en deux temps, comme une valse. Vous avez compris que je ne parle pas de la danse mais de l’agitation, du mouvement, du branle-bas de combat qui accompagne ces deux temps. Choisissez de vivre cette valse, par exemple le premier et le quinze du mois et il n’y a aucun problème à ce que ce soit le deux et le seize ni même le trois et le dix-sept. Profitez bien de cette souplesse. Elle est à vous. Il n’y a dans la réalité absolue que cette flexibilité, saisissez-la !

Et enfin, on en arrive à l’énigmatique. La variante à plusieurs inconnues. Cette mystérieuse chose. Comme c’est la plus agréable de toutes, scindez la en quatre pour faire quatre semaines, puis en deux pour faire une partie économie et une autre dépense et folies, puis en sept pour faire votre dose quotidienne de claquage d’argent. Ce qu’il reste c’est le montant qui vous permettra de vous défouler. Dépensez cet argent sans compter!  C’est ça la merveilleuse découverte dont je vous parlais.

Rire des autres!

C'était ma première année au Québec et je revenais d’un distributeur automatique de boisson gazeuse lorsqu'un collègue engagea la discussion suivante avec moi:


LUI: Pourquoi tu ne ramènes pas ton coke avec toi de chez toi?
MOI: J'y pense pas!
LUI: ben penses-y!
MOI: ....?...!!!!


J'y ai repensé mais je n'y ai vu que du feu, je n'avais absolument pas compris pourquoi il m'avait dit cela.


À ma première occasion:


MOI: Pourquoi tu m'a demandé de penser à ramener du coke de chez moi?
LUI: parce que si tu travailles 20 jours par mois et que tu consommes tous les jours un coke en l'achetant ici, le montant sera de 240$ l'année et seulement une fraction de ce prix si le ramènes de la maison.
MOI: ....?...!!!!


Tous ces signes de ponctuation (ceux de notre deuxième dialogue) veulent dire que j'ai beaucoup ri ce jour là. J'ai raconté l'anecdote chez moi, on en a ri... J'ai appelé ma famille et mes amis...on en a encore ri.
Aujourd'hui, je m'en sens ridicule- Un euphémisme, j'en ai carrément honte.
Dois-je vous en expliquer les raisons? Non relisez mes anciens post.
Ce que je peux vous dire par contre, c'est que j'ai coupé sur le coke. L'eau a bien meilleur goût!

Q

lundi 17 janvier 2011

Une grosse dette mais légère!

Le simple fait de réaliser qu'on est endetté, de connaître le douloureux montant et de prendre la décision de sortir du schéma de la dette, allège déjà considérablement cette dernière. Il y a quelques mois, même si je savais que j'étais dans le trou, je croyais fermement qu'un miracle allait se produire, un miracle qui allait subitement me débarrasser de cette chose.
C'est officiel, il n'y a rien d'autre que la volonté pour nous sortir de là. LA VOLONTÉ. Faut qu'elle soit bonne, par contre.

J'ai commencé par prendre un papier et un stylo et j'ai tracé 3 colonnes, la première pour les prêteurs, la seconde pour le solde de la dette et la troisième pour le montant mensuel. Le résultat de mon analyse a été le suivant:

1-  Comment se fait-il qu'avec une dette pareille, on continue de me prêter, mieux, on m'appelle pour m'offrir des cartes de toutes sortes?
2-  Comment ne suis-je pas en faillite?
3-  Comment ai-je si longtemps fait la politique de l'autruche?
4-  Comment une banque m'a-t-elle accordé une hypothèque il y a à peine 6 mois?

C'est clair que je dois avoir un bon crédit, en plus d'un revenu très correct mais quand même.
On dirait qu'il y a une force qui me pousse tranquillement vers la faillite et je pense avoir réagi in extremis. Tant mieux.
J'ai investi 372$ en faisant appel à une planificatrice financière, 3 rencontres en tout, j'en suis à peine à ma première. Elle a fait le point avec moi, m'a donné quelques pistes et va me suivre de près pendant 3 mois. La seconde rencontre aura pour but de vérifier si j'ai fait mes devoirs, j'en ai déjà fait deux, le dernier me semble très difficile.
Lors de la dernière rencontre, elle verra si je suis dans la bonne voie où si je dois passer à une vitesse supérieure (proposition du consommateur). J'espère sincèrement ne pas en arriver là.

Ma situation devrait me faire pleurer, n'est-ce pas?
Eh bien, non, je suis même contente de savoir qu'il y a des issues, je vais travailler dur mais je l'ai bien cherché, alors j'assume.

Q

mercredi 12 janvier 2011

Mes trucs pour économiser!

Dans mon élan de bonne volonté, j'ai appris un tas de trucs pour minimiser mes dépenses sans tomber dans la radinerie.

Le mot d'ordre: Tout faire (ou à peu près tout) moi-même. Je parle ici des repas, ménage, déneigement etc. Eh oui, je faisais appel à une femme de ménage (quand j'était faussement riche) chaque fin de semaine, et pour la modique somme de 70$, elle rendait ma maison comme si Mary Poppins y était passée.QUel bonheur!
Le déneigement quant à lui, me coutait 500$ par an. Les 2 ensemble 4100$ par an si on fait le calcul, et c'est à peu près 5 mois de mon objectif.
Donc, à moi pelle et serpillaire!

Aussi en faisant mon pain, mes muffins, mes biscuits et tous les repas moi-même avec des produits frais, je peux vous dire que ma facture d'épicerie a beaucoup baissé. De plus, des fois, il se passe 10 jours avant que j'ai besoin d'aller faire des courses. Si ce n'était le lait, je pense que je pourrais y aller une fois aux deux semaines.

C'est beaucoup de travail mais comme depuis 3 mois, je suis travailleur autonome, c'est plus facile.
Qui dit travil autonome, dis peu d'essence à mettre dans ma voiture, pas de lunch oublié et qui se termine par une dépense, pas de tim horton.  Tout ça c'est de l'argent.
Voyez-vous l'économie que je suis entrain de faire malgré moi? (je vous accorde que j'ai plus de temps pour me servir moi-même).

Je n'ai malheureusement pas encore développé les bons reflexes de Charlotte (merci Charlotte pour tes idées économiques), du blog ça coûte un bras. Je ne sais pas encore profiter des circulaires, je ne connais pas les prix. Jusque là, je me prenais vraiement pour Cresus et je faisais mon épicerie sans compter et sans avoir la moindre idée du prix. Pas développé non plus la méthode des coupons. Je vais y aller une chose à la fois.

Bref, je suis fermement décidée à me donner un coup de main. Je suis consciente qu'il n'y a que moi pour me sortir de là et j'utiliserais tous les moyens pour arriver à mes fins.
Q

mardi 11 janvier 2011

Un peu plus d'explication

À part mon hypothèque, ma dette s'élève à 50 000$. La bonne nouvelle est que je suis complètement guérie des achats compulsifs. J'ai décidé de me sevrer avant de commencer à compter les jours qui me séparent du montant 0. Autrement mes chances de réussir avoisinaient le 0,0001% de chance, ou de malchance.
Les objectifs sont simples et clairs en fait il y en a deux:

1- Payer la dette. Le montant et la durée parlent d'eux-mêmes. Je devrais payer en moyenne 12500$ par an.
2- Réduire la durée. La réduire en payant plus. Je vais m'amuser à vous le dire à chaque fois que j'augmenterai les paiements réguliers, je vous tiendrais à jour concernant la durée.

Pour avoir essayé plusieurs fois de réduire mes dettes sans succès, j'ai opté pour une nouvelle tactique que celle que j'utilisais autrefois. Avant, je me réveillais un matin en étant convaincue que je devais me priver de tout, comme pour me punir, que je devais mettre jusqu'au dernier centime sur ma dette et ainsi, l'exercice durait 3 semaines, un mois tout au plus. Je me reveillais alors un autre jour avec une folie furieuse de dépenser, j'achetais à tord et à travers en me disant: ''purée, y a qu'une vie à vivre.''
Aujourd'hui, voici comment je vois les choses. Étant donné que je ne dépense plus, ma dette n'augmente pas, donc pour les 6 prochains mois, la seule chose que je vais faire est de payer mes factures à temps, ma carte de crédit (j'ai établit un montant légèrement plus élevé que le minimum), mon prêt personnel et prêt auto. Si j'ai un surplus après les dépenses courantes (normalement je devrais), je vais le diviser en deux, la moitié ira sur ma carte de crédit et l'autre moitié, dans un compte épargne. Pas pour le plaisir d'épargner... surtout parce que je dois penser au toit de ma maison qui est à refaire dans 18 mois.
Pour ce que ça vaut, on verra bien ce que ça donnera.  Et mon purée qu'il y a qu'une vie à vivre est on ne peut plus vrai, c'est pour ça qu'il faut bien la vivre jusqu'au bout.     
Voilà pour aujourd'hui.          
Q         

lundi 10 janvier 2011

48 mois

C'est le temps qu'il me faut pour finaliser ce que nous avons commencé à deux et que je dois, pour des raisons obscures finir toute seule.
Cela me paraît long! Mais j'utiliserai ce blog comme un compte à rebours pour rendre cette durée acceptable.
48 mois, 1460 jours, 50000$ ou 35$ par jour. C'est le prix à payer pour être libre...
À suivre.
Q